On peut lancer une campagne de publicité sociale pour différentes raisons. Sensibiliser, informer, changer les attitudes, modifier les opinions, dénormaliser, infléchir des comportements. Il existe plusieurs justifications rationnelles appuyant ce choix. Mais il existe aussi une mauvaise raison : le faire parce qu’on ne peut rien faire. Dans ce cas, le déclenchement d’une campagne sert à soulager le malaise du décideur confronté à un défi qui lui échappe. C’est le cas dont je discute ici.