Pour éviter l’échec: prétestez !

Avez-vous un ami qui dit « Moi, j’ai confiance à mon instinct. Quand je traverse un boulevard, je ferme les yeux. Depuis le temps que je traverse des rues, j’ai développé un sixième sens qui m’évite d’avoir à fatiguer ma vue » ? Non ? Croyez-vous que ce soit parce que vos amis manquent d’expertise ? Ou qu’ils sont trop craintifs ?

 

L’analogie avec le lancement d’une campagne de publicité sociale est là. Parce que, sur cette nouvelle page de Pubsociale, je vous parle de prétester un projet publicitaire, pour choisir un scénario publicitaire et prévenir réduire le risque de problèmes. Vous le faites probablement déjà en rédigeant des textes que vous relisez ensuite plusieurs fois ou qui sont confiés à un reviseur externe. Le prétest publicitaire répond à la même logique.

 

Quand surgit la question du prétest dans les discussions autour d’un projet de pub, habituellement, l’objection des publicitaires ou des promoteurs présents se résume en quelques mots : « Ça ne donnera rien de plus ». Et c’est à ce commentaire sans appel que je souhaite répondre en parcourant avec vous l’exemple concret du prétest d'une publicité de sensibilisation aux troubles anxieux diffusée il y a quelques années par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec

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